Du 19 Sep au 20 Sep
LA GOUTTE
UNE FORME DE POESIE CIVILE
FOCUS THEATRE NE
En bref...
LA GOUTTE, composé de sept textes de l’auteur italien Ascanio Celestini, interroge notre capacité à agir lorsque nous nous trouvons devant une situation qui, à terme, ne peut que se détériorer. Débarrassé de tout vernis de respectabilité, chaque récit se fond dans un rire libérateur. Il reste cependant quelque chose d'irrésolu ; un grain de poussière dans l’œil, un caillou dans la chaussure.En complément...
Inscrite dans le cadre d'une réflexion menée au sein des théâtres du canton, FOCUS THEATRE NE est une initiative de l'ABC destinée à favoriser la reprise de spectacles créés récemment sur le Littoral Neuchâtelois. La démarche a reçu une aide de la Ville de Neuchâtel.
Les horaires et tarifs...
Lieu : Temple Allemand
- Jeudi 19 septembre à 19 h 00
- Vendredi 20 septembre à 20 h 30
- Plein tarif 25.–
- Réduit 15.–
- Membres 10.–
Réserver
Mais encore...
texte Ascanio Celestini
traduction Christophe Mileschi
scénographie, mise en scène et jeu Blaise Froidevaux
chorégraphie et danse Akané Nussbaum
traduction Christophe Mileschi
scénographie, mise en scène et jeu Blaise Froidevaux
chorégraphie et danse Akané Nussbaum
jeu Olivier Nicola
chorégraphie Lia Beuchat
composition musicale Thomas Steiger
création lumière Matthias Mermod
chorégraphie Lia Beuchat
composition musicale Thomas Steiger
création lumière Matthias Mermod
production in Piazza production
collaboration Théâtre de la Maison du Concert
Le cadre du spectacle est dessiné par le récit de LA GOUTTE, “prologue-intermède-épilogue”, qui vient poser la situation. Ce robinet qui goutte, remplissant inexorablement le lavabo jusqu'à ce que tombe la goutte fatale. celle qui fera déborder le vase. Une allégorie simple mais ô combien parlante qui interroge notre capacité d'entreprendre – de bifurquer – lorsque nous nous trouvons face à une situation qui ne peut s'avérer que délétère voire mortifère. Le protagoniste de LA GOUTTE lui aussi s'interroge, se questionne, mais bien qu'il imagine le déluge jusqu'à l'effondrement de son immeuble, il reste malgré tout dans le déni. “Alors il se retourne sur le côté et regarde le mur. Il cesse de penser à la goutte. Il sourit et sereinement s'endort. ”
Les récits prennent alors sous leur maquillage une forme burlesque qui tend vers l'absurde et joue avec le miroir déformant. Une forme de poésie civile qui, libérée de toute autocensure, pare d'un grotesque aussi comique qu'effrayant les aberrations de nos sociétés modernes et ouvre des portes dans la tête de celles et ceux qui écoutent.
