Archive - mai 2016
LES PETITES FILLES AUX ALLUMETTES
D'APRÈS H. C. ANDERSEN - CRÉATION
conte-théâtre
En bref...
À partir du célébrissime conte d’Andersen, trois écrivains-metteurs en scène vont explorer ce récit d’une actualité brûlante! L’exclusion, la peur de la mort, l’indifférence des autres, les différences entre les riches et les pauvres, les différentes visions du monde et de la réalité sont autant de pistes qu’ils choisiront peut-être…En complément...
ATTENTION:LORSQU'UN SPECTACLE EST JOUÉ SUR UNE PÉRIODE RELATIVEMENT LONGUE , IL EST COURANT QU'IL RESTE DES PLACES (PARFOIS BEAUCOUP) LORS DES PREMÈRES REPRÉSENTATIONS, ET QUE L'ON DOIVE REFUSER DU MONDE LORS DES DERNIÈRES!
PENSEZ-Y AU MOMENT DE RÉSERVER!
Mais encore...
textes et mises en scène Antoine Jaccoud, Joël Maillard, Philippe Vuilleumier
jeu Camille Mermet, Isabelle Meyer, Philippe Vuilleumier
composition, électronique et guitare Louis Jucker
scénographie Nicole Grédy, Isabelle Meyer
lumière Gaël Chapuis
costumes Isa Boucharlat
photographie Catherine Meyer
jeu Camille Mermet, Isabelle Meyer, Philippe Vuilleumier
composition, électronique et guitare Louis Jucker
scénographie Nicole Grédy, Isabelle Meyer
lumière Gaël Chapuis
costumes Isa Boucharlat
photographie Catherine Meyer
production Compagnie Léon
coproduction Centre de culture ABC
Ecrit en 1851, le conte d’Andersen nous frappe en plein cœur, aujourd’hui encore. Rien ne semble avoir changé. Nos individualités restent hermétiques à l’appel des autres. Aujourd’hui on bannit la mendicité en chassant les mandiant-e-s de nos centres-villes à coup de décrets; ailleurs on crève sur un bateau avant de pouvoir accoster…Cela nous choque certes… mais sommes-nous même capables d’en discuter avec celles et ceux qui ne nous «ressemblent» pas ?
La Cie Léon n’a pas la prétention de changer beaucoup de chose d’un coup de baguette magique, mais espère juste planter une petite graine dans les tripes et le cœur du public… simplement pour se faire à l’idée de voir « l’autre », de l’accepter, de le respecter.
C’est déjà énorme!
Une pièce de théâtre de plus?
Non, mais plutôt un combat politico-artistique !
Ecrit en 1851, le conte d’Andersen nous frappe en plein cœur, aujourd’hui encore. Rien ne semble avoir changé. Nos individualités restent hermétiques à l’appel des autres. Aujourd’hui on bannit la mendicité en chassant les mandiant-e-s de nos centres-villes à coup de décrets; ailleurs on crève sur un bateau avant de pouvoir accoster…Cela nous choque certes… mais sommes-nous même capables d’en discuter avec celles et ceux qui ne nous «ressemblent» pas ?
La Cie Léon n’a pas la prétention de changer beaucoup de chose d’un coup de baguette magique, mais espère juste planter une petite graine dans les tripes et le cœur du public… simplement pour se faire à l’idée de voir « l’autre », de l’accepter, de le respecter.
C’est déjà énorme!
Une pièce de théâtre de plus?
Non, mais plutôt un combat politico-artistique !
Philippe Vuilleumier
L’écrivain est satisfait de son conte.
La grand-mère aurait aimé plus de justice sociale. Elle se résigne.
La petite fille n’est pas d’accord. Elle envoie tout péter. Le musicien s’en mêle. Ça déménage.
Joël Maillard
La petite fille ne sent plus son corps et n’a presque plus peur. Elle disparaît de la réalité, en se demandant si Kierkegaard n’aurait pas écrit quelque chose là-dessus. Témoignages post-mortem, Le début de l’Éternité est un espace de prédiction libre sur la mort. Plus exactement sur le début de ce qui lui succède(rait).
Antoine Jaccoud
Entre vaine compassion et indifférence, théâtre d'agit-prop ou mélodrame, j'ai choisi "le commentaire sur" pour rendre justice -au moins sur le plateau- de ces petites filles aux allumettes contemporaines qui se noient aujourd'hui en Méditerranée ou sont ramenées de force vers les sinistres territoires d'où elles viennent.
Il appartiendra au spectateur de décider ensuite si ces destins l'indiffèrent, ou pas. Auquel cas, il y a probablement des choses à faire.
L’écrivain est satisfait de son conte.
La grand-mère aurait aimé plus de justice sociale. Elle se résigne.
La petite fille n’est pas d’accord. Elle envoie tout péter. Le musicien s’en mêle. Ça déménage.
Joël Maillard
La petite fille ne sent plus son corps et n’a presque plus peur. Elle disparaît de la réalité, en se demandant si Kierkegaard n’aurait pas écrit quelque chose là-dessus. Témoignages post-mortem, Le début de l’Éternité est un espace de prédiction libre sur la mort. Plus exactement sur le début de ce qui lui succède(rait).
Antoine Jaccoud
Entre vaine compassion et indifférence, théâtre d'agit-prop ou mélodrame, j'ai choisi "le commentaire sur" pour rendre justice -au moins sur le plateau- de ces petites filles aux allumettes contemporaines qui se noient aujourd'hui en Méditerranée ou sont ramenées de force vers les sinistres territoires d'où elles viennent.
Il appartiendra au spectateur de décider ensuite si ces destins l'indiffèrent, ou pas. Auquel cas, il y a probablement des choses à faire.
