Archive - septembre 2016
CORPS DE BALLET
Festival ANTILOPE - ARTSCORPS
pièce chorégraphique
En bref...
Un bouleversant spectacle de danse, construit sur le témoignage de James Cortat, le patron du bistrot du Cheval-Blanc à Delémont.
Mais encore...
conception, texte, lumières et interprétation Dorothée Thébert
chorégraphie, lumières et interprétation Pascal Gravat
collaboration artistique Filippo Filliger, Pierre-Alexandre Lampert
costumes Aline Courvoisier
production SousChiffre
Dans sa jeunesse, James Cortat était membre du corps de ballet de Charleroi. Il dirige maintenant un bistrot « comme les autres » à Delémont. La metteure en scène Dorothée Thébert, touchée par ce parcours atypique, demande à James de raconter sa vie de danseur classique.
Pour donner corps à ce récit, elle rencontre Pascal Gravat, qui a accompli l’essentiel de sa carrière de danseur avec Jean-Claude Gallotta, de 1979 à 1993. Tout en rapportant les mots de James Cortat, Pascal réactive la mémoire de son propre corps en dansant des extraits de pièces qui ont composé son répertoire.
S’enchevêtrent alors deux histoires: la vie de James, le danseur de ballet classique mis à la retraite à trente ans et la biographie chorégraphique de Pascal Gravat, danseur contemporain toujours en scène.
Dorothée Thébert et Filippo Filliger ont escaladé ensemble le Stromboli, joué à poil à cache-cache à Berlin, passé trois jours au lit pour un remake du Bed-In de John Lennon et Yoko Ono, contacté des polissons sous chiffre, fait disparaître les spectateurs d’une galerie dans une masse noire au son de lieds de Schubert, tourné un court-métrage érotique, conçu une fille, proposé à un danseur moderne de mettre un tutu et remonter sur scène, construit une maison gonflable, réfléchit au rapport entre effeuillage et confession, mis en scène un bal dans un kiosque à musique, rêvé d’acheter une soucoupe volante, hypnotisé une comédienne le temps d’une représentation, conçu un garçon, fait défiler l’élite intellectuelle qui a ébauché les utopies du vingtième siècle entre deux saunas, perdu le gouvernail et présenté les travaux qui en découlent dans différents théâtres et espaces d’art contemporain.
Leur couple se porte toujours bien.
chorégraphie, lumières et interprétation Pascal Gravat
collaboration artistique Filippo Filliger, Pierre-Alexandre Lampert
costumes Aline Courvoisier
production SousChiffre
Dans sa jeunesse, James Cortat était membre du corps de ballet de Charleroi. Il dirige maintenant un bistrot « comme les autres » à Delémont. La metteure en scène Dorothée Thébert, touchée par ce parcours atypique, demande à James de raconter sa vie de danseur classique.
Pour donner corps à ce récit, elle rencontre Pascal Gravat, qui a accompli l’essentiel de sa carrière de danseur avec Jean-Claude Gallotta, de 1979 à 1993. Tout en rapportant les mots de James Cortat, Pascal réactive la mémoire de son propre corps en dansant des extraits de pièces qui ont composé son répertoire.
S’enchevêtrent alors deux histoires: la vie de James, le danseur de ballet classique mis à la retraite à trente ans et la biographie chorégraphique de Pascal Gravat, danseur contemporain toujours en scène.
Dorothée Thébert et Filippo Filliger ont escaladé ensemble le Stromboli, joué à poil à cache-cache à Berlin, passé trois jours au lit pour un remake du Bed-In de John Lennon et Yoko Ono, contacté des polissons sous chiffre, fait disparaître les spectateurs d’une galerie dans une masse noire au son de lieds de Schubert, tourné un court-métrage érotique, conçu une fille, proposé à un danseur moderne de mettre un tutu et remonter sur scène, construit une maison gonflable, réfléchit au rapport entre effeuillage et confession, mis en scène un bal dans un kiosque à musique, rêvé d’acheter une soucoupe volante, hypnotisé une comédienne le temps d’une représentation, conçu un garçon, fait défiler l’élite intellectuelle qui a ébauché les utopies du vingtième siècle entre deux saunas, perdu le gouvernail et présenté les travaux qui en découlent dans différents théâtres et espaces d’art contemporain.
Leur couple se porte toujours bien.
